Les fouilles, qui avaient débuté lundi dans les Ardennes, sur un ancien terrain ayant appartenu à Michel Fourniret, ont été stoppé ce mercredi en fin de matinée. Ces fouilles qui pour le moment, n'ont pas permis de faire de découvertes.
Les gendarmes étaient à l'oeuvre depuis lundi sur ce site de l'ancienne propriété de "l'ogre des Ardennes", sondant particulièrement un jardin d'enfants qu'il avait sanctuarisé. Un camion-benne transportant des matériaux amalgamés de terre a quitté les lieux ce mercredi, en vue probablement d'une analyse ultérieure.
Les gendarmes, les services de l'identification criminelle et la juge d'instruction parisienne Sabine Kheris, ont tous quitté ce site, où ils enquêtaient depuis lundi matin.
La gendarmerie de Champagne-Ardenne, n'a pas souhaité faire de commentaire sur l'éventuel résultat de ces investigations. L'enquête est menée par la Section de Recherche de Dijon, dont une équipe était sur place.
La juge d'instruction, Mme Kheris est chargée de l'enquête sur les meurtres de deux jeunes filles de l'Yonne, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece, que Fourniret a reconnus en février après les avoir niés dans le passé. Le corps de Marie-Angèle Domece, handicapée mentale disparue en juillet 1988 dans l'Yonne à l'âge de 19 ans, n'a jamais été retrouvé.
Cette fouille intervient alors que l'enquête sur le volet Parrish et Domece arrive dans sa phase finale, Mme Kheris ayant annoncé en mai aux parties civiles que le procès du couple pourrait se tenir en 2019 ou 2020.
En mars, Michel Fourniret a également relancé les spéculations sur sa possible implication dans la disparition d'Estelle Mouzin, neuf ans, à Guermantes (Seine-et-Marne) en 2003, en livrant devant une juge d'instruction ce qu'une avocate de la famille Mouzin qualifie d'"aveux en creux".